millefeuille.ai: le media pour comprendre les enjeux de l’IA et les mettre à profit dans notre société et nos métiers — par un collectif d’ingénieurs & d’entrepreneurs français.
Je trouve l’interview un peu naïve… Je cite : « l’intégration de l’IA permet de révolutionner les modèles d’activité en baissant considérablement certains coûts de facteurs » : bon clairement, disons le, c’est le facteur humain dont on parle. Comment les cabinets de conseils accompagnent les boîtes dans ces restructurations ? Est-ce qu’il s’agit juste de dire : « on vire 1000 conseillers téléphoniques et on recrute 50 prompt engineers à la place ? » D’après les echos que j’en ai, c’est quand même un peu ça. J’aurais bien aimé avec le point de vue de votre invité !
Merci pour ton message - effectivement les gains de productivité permis dans les métiers col-blancs dans les entreprises peuvent ensuite être mis à profit de différente manière :
- Faire plus avec le même effectif (et donc éviter d'alourdir la structure de coût en pouvant néanmoins délivrer plus)
- Améliorer la consistence dans la qualité de production
- Permettre dans des très grands groupes (par exemple si on gagne 15% d'efficacité sur 1000 personnes) de réduire la taille de l'effectif à périmètre constant.
En revanche il faut bien comprendre qu'il n'y a (encore) que peu de jobs & surtout d'activités automatisés. Tu peux gagner en performance sur quelques activités & taches mais généralement pas sur l'ensemble du scope. Donc de là à se séparer d'une grosse partie de l'effectif il y a un grand pas.
J'ai déjà deux exemples autour de moi de boîtes qui sont en train de préparer un plan de licenciement pour "remplacer des gens par des IA", et j'imagine que c'est l'arbre qui cache la forêt.
Dans un cas, ce sont des cols blancs expérimentés ; dans l'autre, des téléconseillers délocalisés.
Il y aura des créations de poste pour entraîner et maintenir les modèles, mais ce seront des profils différents et de toute façon, ils seront bien moins nombreux que les personnes dont le poste est supprimé.
Je ne dis pas qu'il faut refuser l'IA en bloc, et que certains gains de productivité et automatisations de tâches ne sont pas souhaitables - je dis juste qu'il ne faut pas non plus être naïf et se voiler la face
Je trouve l’interview un peu naïve… Je cite : « l’intégration de l’IA permet de révolutionner les modèles d’activité en baissant considérablement certains coûts de facteurs » : bon clairement, disons le, c’est le facteur humain dont on parle. Comment les cabinets de conseils accompagnent les boîtes dans ces restructurations ? Est-ce qu’il s’agit juste de dire : « on vire 1000 conseillers téléphoniques et on recrute 50 prompt engineers à la place ? » D’après les echos que j’en ai, c’est quand même un peu ça. J’aurais bien aimé avec le point de vue de votre invité !
Hello Claire,
Merci pour ton message - effectivement les gains de productivité permis dans les métiers col-blancs dans les entreprises peuvent ensuite être mis à profit de différente manière :
- Faire plus avec le même effectif (et donc éviter d'alourdir la structure de coût en pouvant néanmoins délivrer plus)
- Améliorer la consistence dans la qualité de production
- Permettre dans des très grands groupes (par exemple si on gagne 15% d'efficacité sur 1000 personnes) de réduire la taille de l'effectif à périmètre constant.
En revanche il faut bien comprendre qu'il n'y a (encore) que peu de jobs & surtout d'activités automatisés. Tu peux gagner en performance sur quelques activités & taches mais généralement pas sur l'ensemble du scope. Donc de là à se séparer d'une grosse partie de l'effectif il y a un grand pas.
Mmmh, ça c'est la théorie :)
J'ai déjà deux exemples autour de moi de boîtes qui sont en train de préparer un plan de licenciement pour "remplacer des gens par des IA", et j'imagine que c'est l'arbre qui cache la forêt.
Dans un cas, ce sont des cols blancs expérimentés ; dans l'autre, des téléconseillers délocalisés.
Il y aura des créations de poste pour entraîner et maintenir les modèles, mais ce seront des profils différents et de toute façon, ils seront bien moins nombreux que les personnes dont le poste est supprimé.
Je ne dis pas qu'il faut refuser l'IA en bloc, et que certains gains de productivité et automatisations de tâches ne sont pas souhaitables - je dis juste qu'il ne faut pas non plus être naïf et se voiler la face